Il y a un peu plus d’un an, Cyrille Elsen était invité de BFM Business pour parler de Serenicity, start-up spécialisée dans la cybersécurité de précision. Nous vous proposons en replay l’interview de notre formateur de la Cyberlab Academy, dont quelques extraits sont retranscrits ci-dessous.
À PROPOS DE SERENICITY
« À travers nos sondes matérielles disposées au cœur des réseaux, l’objectif est de vous permettre d’identifier automatiquement les flux toxiques qui sont véhiculés sur vos réseaux et de remédier automatiquement à la menace.
Nous avons une suite de solutions aussi bien matérielles que logicielles. Notre cybermétéo, dont le nom veut tout dire (le soleil signifie que tout va bien, s’il y a des nuages il faut commencer à regarder ce qui se passe, etc… », permet à des non-initiés de comprendre tout de suite qu’il se passe quelque chose sur le système d’informations et qu’il faut y remédier. Nos dispositifs remédient automatiquement aux menaces si vous avez retenu ce type d’options. »
LA CYBER-GUERRE N’A PAS DE FRONTIÈRES
« Aujourd’hui, la cyber-guerre n’est pas géographique. Il faut savoir que quels que soient les événements qui ont lieu par ailleurs, la cyber-guerre n’a pas de frontières. Elle a commencé il y a déjà très longtemps. Cependant, nous avons noté sur nos dispositifs une augmentation de la volumétrie des attaques, mais pas forcément sur une identification de tel ou tel pays. En terme de cybersécurité, ce qu’il faut c’est rester humble, analyser très précisément ce qui se passe, simplifier les informations, démocratiser l’accès à la cyber pour que tout le monde soit informé et puisse prendre les bonnes décisions sans céder à la panique. »
LA PHILOSOPHIE DE SERENICITY
« À la base, l’objectif de Serenicity est de pouvoir s’adresser aux 3,5 millions TPME, c’est-à-dire ce qu’on appelle le mid-market, qui aujourd’hui sont confrontées aux mêmes attaques de cybersécurité que les grands groupes. Aujourd’hui, personne n’est épargné : on a des artisans-boulangers qui ont le même type d’attaque que certains de nos grands groupes. Il n’y a vraiment aucun discernement sur les attaques. Ce qu’il faut c’est être prudent, et nous avons décidé, avec un modèle économique adapté aux TPME, de leur offrir un niveau de sécurité équivalent à ce que peuvent s’offrir les grands groupes. »
